cette maladie n est pas pour la mort

Unecinquantaine de chiens du Michigan (États-Unis) sont morts ces dernières semaines des suites d’une maladie qui n’a pas encore été identifiée, rapporte CNN mardi 23 Onva pas vous mentir, la peste bubonique est le truc le plus badass de ce top, et même je trouve qu'on en voit pas assez. Appelée aussi Peste Noire ou "Black Death" en anglais, 1min de lecture. J’ai entendu parler de la maladie de l’herbe, qui pourrait s’avérer mortelle pour les chevaux. De quoi s’agit-il ? Jérôme Transetti: Il s’agit d’une maladie mystérieuse, apparue il y a quelques années en Angleterre. Elle se traduit par un arrêt du transit intestinal et la mort en quelques jours. Voicile moment idéal pour se brosser les dents et ce n’est pas après les repas . SK Beveren: un retour vers le passé pour préparer l'avenir. Biden paraphe la ratification des adhésions de Cetteanomalie est due à une mutation génétique au niveau de l'hémoglobine, substance contenue dans les globules rouges et qui sert à transporter l'oxygène dans le corps. L'hémoglobine est constituée de 4 chaînes, assemblées entre elles (deux chaînes alpha et deux béta). Dans le cas de la drépanocytose, ce sont les chaînes béta Site De Rencontre Femme Qui Cherche Homme. Faiblesse des muscles des membres, très grosse fatigue, ce sont les manifestations de la myasthénie, une maladie neuromusculaire chronique qui touche 5 Français sur 100 000. Quelles sont les causes et les traitements de cette maladie rare qui peut intervenir à n'importe quel âge ? Rédigé le 14/10/2010, mis à jour le 13/03/2019 Qu'est-ce que la myasthénie ? Marina Carrère d'Encausse et Michel Cymes expliquent la myasthénie. La myasthénie est liée à un défaut de transmission entre nerf et muscle. Quand tout se passe bien, le nerf transmet au muscle l'excitation nerveuse au niveau de la jonction neuromusculaire, également appelée plaque motrice. C’est ce qui va déclencher la contraction musculaire. Cette transmission neuro-musculaire se fait grâce à un messager chimique, un neurotransmetteur l'acétylcholine. L'arrivée de l'influx nerveux à la terminaison du nerf libère l'acétylcholine, c’est ce qui déclenche la contraction musculaire. La myasthénie est une maladie auto-immune à la suite d’un dérèglement du système immunitaire, le malade fabrique des anticorps qui l’attaquent lui-même. Certains globules blancs, les lymphocytes, fabriquent des anticorps contre les propres récepteurs de l'acétylcholine et les détruisent. Conséquence l'influx nerveux n'est plus transmis, la contraction musculaire ne se fait plus correctement. La myasthénie reste mal expliquée même si elle est probablement multifactorielle, faisant intervenir des facteurs génétiques, hormonaux, environnementaux. Les symptômes apparaissent, avec une faiblesse des muscles, qui apparaît à l'effort ou spontanément, diminue avec le repos et se majore en fin de journée. Elle concerne en particulier les muscles d'une ou des paupières, entraînant une ptôsis chute de la paupière supérieure, ou ceux des yeux d'où une vue double, appelée diplopie. Autres atteintes possibles, au niveau des membres, notamment les muscles des cuisses et des bras, de la nuque et des épaules, ou encore au niveau de ceux permettant l'extension du torse, aboutissant ainsi à ce que le malade soit penché en avant. Dans les formes les plus graves de la myasthénie,les mucles permettant la mastication et la déglutition, peuvent aussi être touchés, ainsi que les muscles respiratoires. Les chocs émotionnels, les infections, un stress ou un surmenage, certains médicaments peuvent agir comme des facteurs de déclenchement. C’est une maladie qui peut débuter à n'importe quel âge et qui nécessite une prise en charge en neurologie. Le diagnostic fait appel aux signes cliniques, à l'électromyogramme, à la recherche d'auto-anticorps anti-récepteurs à l'acétylcholine, anticorps-antiMUSK en sachant que tous les patients ne présentent pas d'auto-anticorps. L'évolution est imprévisible, chronique et capricieuse, avec une succession d'améliorations et de des agravations. Dans 15% des cas, une rémission est possible en l'absence de traitement source Orphanet. Des consultations régulières pour un suivi médical adapté Quel est le suivi des personnes souffrant de myasthénie ? Quand la maladie débute dans l'enfance, on peut recourir à une intervention chirurgicale, l’ablation du thymus car la maladie est causée par une anomalie de cette glande située en haut du thorax. Normalement, c’est grâce au thymus que les lymphocytes apprennent à tolérer les constituants de l'organisme, c'est-à-dire à ne pas les considérer comme des corps étrangers. Mais cette opération ne fait que freiner l’évolution de la maladie, et ne concerne que les formes juvéniles, puisque le thymus disparaît naturellement à l’âge adulte. Elle ne concerne donc qu'un petit nombre de patients. La myasthénie au quotidien et le traitement La vie quotidienne de famille est parfois bousculée par la maladie. Quand la myasthénie débute tard, les causes ne sont pas claires, comme dans toutes les maladies auto-immunes. Le traitement est alors médicamenteux, avec une surveillance en milieu spécialisé, ce qui permet au malade myasthénique de mener la vie la plus normale possible en dehors des poussées. Dans les autres cas, on prescrit des médicaments appelés anticholinestérasiques pyridostigmine, ambénonium, qui vont prolonger l'action de l'acétylcholine et diminuer les symptômes. Les poussées peuvent être traitées par imminoglobulines en intraveineux, ou par échanges plasmatiques. Et en traitement de fond, pour agir sur la maladie, des corticoïdes peuvent être prescrits, ou surtout le mycophénolate mofétil, ou l'azathioprine. Un tiers des femmes voient leurs symptômes s'aggraver durant leurs règles, il est donc recommandé d'enchaîner les plaquettes de pilule pour éviter cette aggravation la prise en continu n'a pas de risque et les saignements déclenchés lors de l'arrêt de la pilule sont dus à la chute brutale d'hormones et sont des fausses règles. Les séances de kinésithérapie sont bénéfiques, notamment pour décontracter les muscles et entretenir leur souplesse. Elles permettent au patient de mieux se connaître et d'apprendre à respecter ses limites. Il doit aussi porter une carte stipulant qu'il est atteint d'une myasthénie et précisant les médicaments contre-indiqués puisque certains médicaments perturbent la transmission entre le nerf et le muscle il s'agit de certains antibiotiques, curarisants, bétabloquants, etc. La myasthénie n'est pas une maladie transmissible des parents à l'enfant, ce n'est pas une maladie héréditaire même si des prédispositions génétiques existent. En savoir plus Questions/réponses Dossiers Sur le forum Ailleurs sur le web Association francophone dédiée aux malades de la myasthénie et à leurs familles Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter ! Message 1 Cette maladie là n'est pas pour la mort… Cette maladie là n'est pas pour la mort… Que je tâche de mieux me faire comprendre. Que l'esprit saint vole à notre secours, afin d'établir la communication entre nous, ami lecteur. Que je me prenne pour un grand spirituel, l'affaire est entendue ! Mais ce que j'ai à confier est d'un autre ordre je vis bel et bien une histoire d'amour. Moi, le dépendant souffreteux, le mort de faim affective, le vieux garçon le fonctionnaire dans sa piaule, je suis amoureux. de l'Amoureux. Cet amour qui me transit, je n'aurai pas trop de toute une vie pour le faire passer du cœur aux mains. J'ai toujours eu un problème avec le mot amour, pour mettre quoi derrière. Pour certains ce peut être jouer avec les enfants, un week-end en amoureux, une soirée torride sans les enfants, l'accession au pavillon, la tête sur son ventre, un geste d'affection, un cadeau surprise etc. maintenant je peux aussi, du fond de ma solitude mal assumée, parler d'amour et le nommer en propre Jésus. Chair de l'amour. Eucharistie. J'y insiste Dans le seul nom de Jésus, je finirai, et une vie ne sera pas de trop, par tout connaître et de soi et de l'autre et de Jésus. De Jésus vivant et priant en toi, de Jésus en toi venant rencontrer Jésus en l'autre. Chaque pseudo, et quoi de plus pauvre qu'un pseudo, est comme un vitrail que vient faire luire le nom de Jésus. Au-dedans de chaque visage inconnu, je vois presque déjà son Visage. Mon histoire Jésus. Ma famille, mes amis, mes collègues, et le reste Jésus. La maladie d'amour et le rétablissement Jésus. Ma naissance, ma vie et ma mort Jésus. Il serait anachronique de ne pas ajouter ma vie éternelle. Ce serait un peu bête de caler au samedi saint, alors que le huitième jour, le Juor le plus long, the D day a eu lieu, pardon a lieu, en ce moment et à jamais. Avant, les heures filaient. Désormais, les heures se filent, un temps nouveau s'insinue dans la trame des années des jours et des heures. En attendant la dernière messe, qui nous est promise. Ce soir, à la sortie d'une journée bien ordinaire , j'ai communié. Le prêtre a déposé dans ma main, la personne même de mon humanité ressuscitée. Sa garantie en barre. J'ai reçu mon corps et mon cœur de demain, en Jésus. Très simplement mais très réellement. L'esprit saint a embrassé et embrasé mon être, et l’a catapulté au sein de la Trinité. J'y ai comme vu un corps d'homme avec ses blessures qu'il avait gardées. J'étais écouté, j'avais, j'ose vous le partager, voix au chapitre RSG. J'ai confié alors chacun de vos cœurs à l'Amour même. Je ne me sentais pas ridicule. À propos de certaines actrices qui étalent et écartent les chairs du Christ, j'ai plaidé la miséricorde. Puis le prêtre, à la fin de l'Office, a déposé les espèces restantes dans le réacteur nucléaire d'amour. …Elle est pour la gloire de Dieu Jean 13, Jésus, ému aux entrailles par la peine de ses amis, réanime Lazare Je vous ai déjà envoyé une lettre sur les 10 signes qui montrent que la mort approche. Mais cette lettre était centrée sur le malade, ses besoins. Aujourd’hui, je voudrais parler de la personne qui accompagne le mourant. Après un diagnostic de cancer, on se focalise sur les procédures médicales, les bouleversements familiaux et professionnels, la recherche de solutions plus ou moins conventionnelles ou alternatives. C’est une période où le malade et son entourage sont très occupés. Toutefois, dans le cas du cancer et d’autres maladies graves, il peut arriver un point où il ne faut plus se voiler la face. La guérison miraculeuse reste toujours possible. Il arrive même que ce soit à la morgue qu’un patient se réveille. La littérature médicale est bourrée de cas de guérisons inexplicables de patients qui avaient été déclarés condamnés par les médecins. Tout récemment encore Le 12 août 2014, le petit Jason est déclaré mort après avoir été retrouvé noyé dans une piscine, à Valenciennes. Malgré les tentatives de réanimation, Jason, qui avait marché à quatre pattes vers le point d’eau, semblait perdu. Tous les gens sont en train de vider leurs propres piscines », confiait un habitant à La Voix du Nord. Mais dans l’après-midi, le garçonnet de 14 mois rouvre les yeux lorsqu’un employé de l’hôpital ouvre le sac qui contenait son petit corps, à la morgue du centre hospitalier de Valenciennes. Son cœur se remet à fonctionner [1]. Le 28 février 2014, Walter Williams, 78 ans, est déclaré mort à son domicile du Mississippi Etats-Unis par le médecin légiste local, qui avait contrôlé son pouls. Transporté aux pompes funèbres de la ville, le vieil homme se réveille et commence à taper sur la housse pour pouvoir en sortir, alors qu’il allait être embaumé [2]. Mais il reste rarissime qu’un cancer métastasé en phase terminale guérisse spontanément 1 cas sur 100 000. Vient un point où il ne s’agit plus d’agir et de guérir, mais d’adoucir la vie du malade et d’accepter que la fin approche. Pour de nombreuses personnes, c’est l’étape la plus difficile et inquiétante. Il est normal de se sentir désespéré et impuissant Si un être aimé ou un ami proche arrive en fin de vie, il se peut que vous soyez envahi par le désespoir, la peur et l’impression de ne pas être à la hauteur. Ces émotions sont normales. Personne au monde ne possède de réponses définitives sur la mort. Il est logique d’être angoissé, ou même paniqué, face à l’inconnu. Les personnes qui se montrent calmes et sûres d’elles-mêmes face à la mort ne savent pas mieux que les autres ce qui se passe. Simplement, elles acceptent les limites de l’être humain limites de notre capacité à agir sur les événements ; limites de la science et de la médecine ; limites de notre connaissance, face au mystère de la vie. Il est très important alors de dire aux personnes désemparées face à la mort qu’il est normal de ne pas savoir que dire ni que faire. Il n’y a pas de manuel pour cela, pas de recette. Laissez décider la personne qui va mourir Lorsqu’une personne est en phase terminale, elle peut avoir envie de réaliser une dernière volonté ou de profiter de ses derniers moments de lucidité. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Certaines personnes n’ont pas envie de se remémorer des souvenirs, repenser aux jours heureux tandis que leur situation présente est pénible et tragique. Selon le stade de la maladie, la personne peut avoir envie de parler, ou préférer que vous soyez là en silence. Si vous avez un doute, demandez à la personne ce qu’elle souhaite. Si vous ne savez pas si vous pouvez rester plus longtemps, demandez lui si vous devez rester, ou si vous pouvez faire quelque chose pour lui rendre service. Ne soyez pas vexé ou troublé si elle vous demande de la laisser seule. Personne ne peut imaginer ce qui se passe en elle à ce moment-là, et ce n’est certainement pas un signe de rejet ou de manque d’amour envers vous. N’attendez pas le dernier moment À la fin de la vie, il est nécessaire d’aborder certains sujets pratiques avec la personne qui s’en va. Cela peut concerner des sujets comme les soins des derniers instants, les questions financières, le partage d’héritage, l’organisation des obsèques, vos choix de vie une fois que l’autre sera parti. La plupart des personnes refusent d’aborder ces sujets avant que le malade ne soit à toute extrémité, par peur un peu superstitieuse de la mort, pour conjurer le sort, ou tout simplement pour ne pas révéler au mourant qu’on pense qu’il va mourir. Mais nous sommes des adultes, nous savons tous que nous allons mourir, tôt ou tard. Il n’y aucune honte à aborder ces sujets, ce n’est ni indélicat, ni morbide, et le plus tôt sera le mieux. Dans tous les cas, ce sont des discussions extrêmement douloureuses et difficiles. Mais n’essayez pas de les différer retarder, car si l’état de la personne malade se détériore, la conversation peut devenir impossible. Après la mort, vous risquez alors de rester seul avec des questions sans réponse et cela peut-être plus douloureux encore et poser d’insurmontables problèmes pratiques. Songez à la simple question des clés, des comptes bancaires, des dettes et éventuelles économies, vais-je me remarier ou rester seul, qui va s’occuper du parent handicapé, de l’animal domestique, où sont les papiers d’assurance, quel monument funéraire, etc. Sur ce dernier sujet monument funéraire, la plupart des personnes qui n’ont pas perdu de proche récemment n’ont aucune idée de l’enjeu qu’est cette question. Mais il faut savoir qu’actuellement, l’achat d’une concession dans un cimetière coûte des milliers d’euros, creuser le caveau des milliers d’euros également, à quoi il faut rajouter des milliers d’euros pour une simple pierre tombale, et bien plus si vous souhaitez un monument élaboré. Il suffit d’entrer chez un marbrier pour s’en apercevoir. Des solutions plus économiques sont possibles mais, quoi que l’on choisisse, il faut bien avoir à l’esprit qu’économiser sur les funérailles est risqué. Cela peut compliquer le deuil et nous laisser un sentiment pénible d’inaccomplissement. Ce n’est pas pour rien que les dernières pages du roman d’Honoré de Balzac, Le Père Goriot », restent parmi les plus célèbres et les plus pathétiques de la littérature française. Il s’agit de l’enterrement au rabais d’un vieux monsieur anciennement riche mais tombé dans la misère après avoir tout sacrifié à l’ambition de ses filles. Pendant tout le roman, on espère qu’elles vont se repentir. Mais lorsque, une fois mort, elles l’abandonnent à la fosse commune après une cérémonie bâclée, on comprend qu’il n’y aura plus rien à espérer d’elles. Le lecteur reste avec un sentiment de révolte et d’indignité qui ne passe pas. Réciproquement, on ne peut qu’être admiratif devant les vestiges que nous ont laissés les anciennes civilisations qui honoraient leurs morts. Des millions de touristes, qui jurent chacun qu’enterrer dignement ses morts n’a au fond pas d’importance, se précipitent pour admirer les pyramides d’Egypte qui sont des tombeaux, et le Taj Mahal en Inde un tombeau lui aussi, et le Château Saint-Ange à Rome qui n’est rien d’autre que le mausolée tombe de l’empereur romain Hadrien mort en 136. Les dolmens des anciennes civilisations européennes sont des tombeaux, tout comme les splendides gisants » statues couchées en marbre ou en bronze ciselé des chevaliers du Moyen-Âge. Nos cathédrales elles-mêmes sont d’une certaine manière des monuments funéraires, bâties au-dessus de cryptes où l’on enterrait les morts. Il n’y a aucune parole parfaite Nous passons l’essentiel de notre vie à communiquer, par texto, e-mail, téléphone… Et pourtant, lorsqu’il s’agit de parler de la mort ou de dire au revoir à un proche, les mots peuvent manquer. Même si vous avez de la facilité à parler, vous aurez toujours l’impression que vos mots n’ont pas tout dit. Cela rejoint la question évoquée plus haut pour les vivants, la mort restera éternellement un mystère, et vous ne pouvez pas dire au revoir » ni adieu » correctement à une personne qui part pour un au-delà dont personne n’est jamais revenu. Il est donc important de vous libérer de cette pression insidieuse d’avoir à trouver la réponse parfaite, les mots parfaits. Le mieux est parfois de ne rien dire du tout. La communication non verbale – rester assis à côté de la personne, lui tenir la main, lui faire un léger massage si cela vous est naturel dans le cadre de votre relation normale avec elle – peut être la meilleure des communications. Ne vous laissez pas paralyser par la peur Savoir qu’une personne approche de la mort peut susciter toutes sortes de peurs – peur de sa propre mort, peur de la souffrance d’autrui, peur de la maladie. Cette peur est naturelle, encore une fois, et il faut l’accepter. Elle ne doit toutefois pas vous empêcher de passer du temps auprès de la personne mourante. Cela demande du courage, mais vous lui apporterez ainsi un grand soulagement, et ce moment pourra compter parmi les plus importants de votre vie. Ce sera peut-être l’occasion que d’importantes choses soient dites, que des expériences humaines très intenses soient vécues, qui aideront chacune des deux personnes à affronter la séparation. Selon le Dr Zaider, du Sloan Kettering Memorial, les personnes qui parviennent à vivre ces instants avant la mort avec la personne aimée vivent leur deuil mieux que les autres [3]. Soutenez les proches Le conjoint et la famille proche du mourant sont probablement épuisés mentalement et physiquement. Les soins intensifs, le poids émotionnel et de toutes les décisions difficiles à prendre peuvent leur donner l’impression d’être isolés dans leur douleur. Ils ont besoin d’aide. Vous aurez besoin d’aide le jour où votre tour viendra. Alors n’hésitez pas à aider les personnes qui en ont besoin. Rendez-leur visite. Cela peut faire plaisir non seulement à la personne malade, mais aussi à sa famille, qui se sentira moins seule. Les familles se souviennent de ces actes de gentillesse. Il peut y avoir un point où les visites ne sont plus souhaitées ni possibles. Si c’est le cas, une lettre, une carte, un petit mot, une proposition d’apporter des provisions ou de déposer un dîner peut contribuer à rendre les choses un peu plus supportables pour la famille. Ne le faites pas en espérant de réciprocité. Mais l’aide que vous apporterez dans ces moments fera forcément réaliser aux autres l’importance de ces gestes, et ils seront d’autant plus susceptibles d’agir à leur tour de cette façon quand l’occasion se présentera, pour d’autres. Voilà. Je suppose qu’il reste de nombreuses choses à dire sur un si important sujet. N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions en commentant cet article. Je prendrai connaissance de tous les messages qui seront déposés. À votre santé ! Jean-Marc Dupuis PS Je vous signale le congrès de l’ADNO – Association pour le Développement de la Médecine Orthomoléculaire, le 22 novembre prochain à Paris et sur le thème de la longévité. Cliquez ici pour découvrir le programme, les intervenants et le formulaire d’inscription. P Sources de cet article [1] Un bébé déclaré mort se réveille à la morgue [2] USA il se réveille à son embaumement [3] Being There for a Friend or Loved One at the End of Life Il n’y a rien de moins ignoréRien où l’on soit même préparéIntroduction1La peur de la mort est dans le cœur de l’homme. C’est l’angoisse existentielle face à notre destin. La mort ne peut pas être acceptée comme naturelle. Les premiers indiens d’Amérique parlaient d’esprits mauvais quand ils perdaient un des leurs et lançaient des flèches en l’air pour les chasser. Quelques siècles plus tard, Ionesco protestait violemment la mort est un a du mal à se représenter sa fin. L’idée du néant est insupportable. Les religions lui apportent l’espoir d’une vie après la mort, la promesse, sinon de l’immortalité physique, du moins de l’immortalité spirituelle. La mort ne serait pas une fin mais un passage. La foi en Dieu serait, selon certains, une révolte contre le destin de l’espèce et traduirait un refus de s’accepter habituellement vers l’âge de huit ans que l’enfant envisage l’idée abstraite de la mort. Puis elle est rejetée au dessous du niveau de la conscience. Elle réapparaît cependant dans certaines circonstances, par exemple lorsque l’avion où nous avons pris place commence à tanguer ou et surtout lorsque la maladie arrive. C’est la particularité du médecin d’être en contact quotidien non avec la mort mais avec la peur de la consultation4Notre société est celle du nombre et non de l’individu. Nous vivons, dans les grandes villes, une société de masse. Il y a le cercle familial, quelques amis, et c’est à peu près tout. Les rapports avec le monde sont superficiels, variables, relation médecin malade est privilégiée dans le sens où elle s’établit en profondeur et dans la durée, parfois sur plusieurs générations. Seule la relation au prêtre peut lui être comparée. On va chercher l’aide de Dieu chez l’un, de la science chez l’autre et, dans les deux cas, une motifs de consultation sont très variables. Certains symptômes attirent immédiatement l’attention, une hémorragie, un ganglion, un nodule du sein, une douleur thoracique. D’autres troubles inquiètent malgré leur banalité parce qu’ils sont tenaces et finissent par réveiller l’imaginaire, un point douloureux, une toux, une gêne pharyngée, une c’est un événement dramatique dans l’entourage proche ou dans la presse. Le décès subit du général Nasser, chef d’état égyptien, des suites d’un infarctus, plus récemment l’hémorragie cérébrale de Michel Rocard à Calcutta impressionnent le public et lui signifient clairement que, s’il y a parfois des signes avant-coureurs, dans d’autres cas l’accident et parfois le décès sont les premiers symptômes d’une maladie jusque là témoin du temps qui passe, est un élément fondamental de décision à la consultation. On consulte parce qu’on arrive à quarante, cinquante, soixante ans ou au moment de la y a aussi des cas particuliers comme celui de cet homme dont le père était mort brutalement à quarante huit ans d’un infarctus et qui, approchant cet âge, a multiplié les consultations et les avis spécialisés sans que sa peur est une fonction importante du médecin. Ce n’est pas grave, ce n’est rien la vie est encore devant vous. Le médecin est confronté quotidiennement à la peur. Cette peur est parfois contagieuse et, certains jours, le médecin va multiplier les examens pour le malade mais aussi se rassurer lui risque de cette fonction de tranquillisant qui est nécessaire, sollicitée, que l’on vient chercher expressément, est de s’installer dans une routine et de ne plus guetter le signal parfois très discret qui peut permettre un traitement particuliers1 – Cardiologie12Le cœur est une extraordinaire machine, 100000 battements par jour pendant des années. En général on ne le sent pas fonctionner. La peur s’insinue sournoisement lorsqu’on perçoit ses battements, lorsqu’il y a des irrégularités, lorsqu’on ressent des douleurs dans la poitrine ou dans le bras gauche. On a appris que le cœur pouvait s’arrêter subitement 50 à 60000 morts subites par an en France ou que la pompe cardiaque pouvait être détruite à des degrés variables par un infarctus avec des conséquences lourdes sur la vie parfois ou sur les capacités résiduelles. On court chez le médecin, brusquement conscient de sa fragilité. Tout ce à quoi l’on tient peut s’arrêter d’un coup pour un battement de au cardiaque avéré qui, souvent, n’est que modérément gêné, le paradoxe c’est que c’est souvent le médecin qui va souligner les dangers de la maladie pour obtenir de son patient une bonne hygiène de vie et une compliance au traitement. Il faut parfois lui faire peur!2 – Cancérologie14Le cancer est porteur de mort. Son image porte la mort comme la nuée porte l’orage. Le cancer fait peur parce qu’il n’avertit pas et quand on le découvre il est toujours tard, parfois trop tard. Inquiétant aussi notre ignorance sur son origine, son cheminement. Malgré quelques progrès récents. Chacun de nous court le risque d’être attaqué demain et l’est peut être déjà depuis on multiplie les dépistages, les enquêtes même si elles comportent parfois des risques comme la coloscopie. On gagne ainsi un temps de tranquillité mais il faudra recommencer; la maladie peut démarrer aussitôt après l’examen rassurant. On a raison d’avoir peur car c’est une maladie fréquente un français sur 4 qui tue un sur deux de ceux qu’elle consultation de cancérologie est très particulière. On voit des gens arrachés à leur routine, à leurs espoirs par une tragédie. Ils sont pris au piège et ils se débattent C’est une espèce de banc d’essai de la psychologie déni, refus de soin, volonté de lutter, demande d’avis multiples auprès d’autres médecins ou même de charlatans, colère, désespoir. Une fois la consultation lancée, on assiste à l’attente anxieuse des résultats. Chaque mot doit être pesé. La tumeur a-t-elle grossi? Il faut changer de doses ou de médicaments; peut-être a-t-elle un peu diminué? L’espoir renaît. Et puis les symptômes? Sont-ils dus à la maladie ou aux médicaments. La deuxième explication, plus apaisante, est généralement choisie. Les examens complémentaires sont sophistiqués, nombreux, répétitifs; les traitements sont compliqués, souvent lourds et fatigants. Je me souviens d’un malade qui, après une longue année de traitements et d’examens, se voyant mourir, nous a vertement tançés alors tout ça, c’était pour rien! ».17Le suivi cancérologique a changé. Autrefois, il n’y a pas longtemps, vingt ans environ, ceux que la chirurgie ne pouvait sauver mourraient dans l’année. Les progrès du traitement ont fait apparaître des guérisons plus fréquentes ou, à défaut, de longues survies pouvant atteindre plusieurs années. On vit avec son cancer, oscillant entre la détresse et l’espoir. Les malades les plus graves, même ceux qui sont considérés comme perdus, même ceux qui sont déjà en soins palliatifs, même ceux qui sont résignés réagissent lorsqu’on évoque un remède miracle qui pourrait inverser le cours du destin...la chance des charlatans.3 – Dysfonctionnement majeur18Lorsqu’on ne peut plus respirer ou s’alimenter ou déféquer ou uriner, lorsque ce qui était si naturel devient brusquement très compliqué, quasi impossible, la panique arrive vite. Des solutions chirurgicales ordinaires sont souvent possibles, comme lever une occlusion. Dans d’autres cas, la seule possibilité est une greffe d’organe, poumon, cœur, rein. La plus courante est la rénale. Ce sont des interventions de la dernière chance; les malades la souhaitent mais la redoutent aussi car, après, il n’y a plus malade arrive à l’hôpital pour une enquête diagnostique, pour une intervention ou en urgence. Il est partiellement rassuré par la réputation de l’hôpital, l’importance des moyens techniques, le professionnalisme du personnel, mais la peur renaît rapidement s’il constate des dysfonctionnements, s’il y a des discordances dans le discours des médecins, si ses voisins vont mal... Il s’inquiète de savoir ce qu’on va lui faire, s’il va souffrir, si cela va réussir. Si certaines interventions sont vitales comme pour un cancer, pour une appendicite aiguë et ne se discutent pas, d’autres concernent le confort de vie et l’avis du malade devient primordial. On l’informe le mieux possible opérer est un risque que l’on essaie de chiffrer, 4%, 6%, lui dit on, mais s’il meurt, pour lui, c’est 100%! Ne rien faire est également hasardeux, on peut continuer à vivre, pas très bien, mais au moins un certain temps tandis que, avec la chirurgie, cela peut être la mort immediate si la réparation échoue. Les gens se décident parfois seuls comme cette artiste peintre qui ne pouvait travailler que debout et que sa hanche gênait, ou cette autre qui ne supportait pas de voir ses jambes enfler. Souvent, les gens suivent le conseil du médecin comme on se fie à un peur de mourir n’est pas exprimée facilement. Le malade ne va pas demander s’il risque de mourir et le médecin ne prononcera pas le mot fatal. La peur sera masquée. Par exemple, le patient s’inquiétera, avec une insistance disproportionnée, souvent agaçante et longtemps incompréhensible, des conditions de remboursement de sa consultation, ou d’un problème dentaire manifestement mineur alors qu’il va subir peu de jours après une chirurgie lourde. Il y a des exceptions. J’ai vu une fois un très jeune homme, atteint d’une maladie de Hodgkin, maladie hors de portée de la thérapeutique à l’époque, qui avait fixé une pancarte sur son lit je ne veux pas mourir ». Je m’étais détourné, me sentant impuissant. Que dire? Et un autre, au contraire, que je tentais de réconforter en lui promettant une amélioration et en lui demandant de tenir me répondit sobrement, avec une lucidité extrême désolé Docteur! ».21Les techniques de réanimation ont fait d’extraordinaires progrès au cours du dernier quart de siècle et ont sauvé beaucoup de monde. Mais elles ont amené ce qu’on a appelé l’acharnement thérapeutique ou le refus de la mort considéré non comme un événement inéluctable mais comme la conséquence d’une erreur sauf l’extrême vieillesse.22Dans la salle, la menace est évidente. Les lits sont séparés par de minces cloisons; on entend les médecins se battre, on perçoit parfois leur déception; on sent la tension. L’inconvénient est une certaine déshumanisation. Malade objet que l’on perfuse, que l’on intube, que l’on met sous respirateur, que l’on calme pour qu’il supporte l’appareillage. Alors que sa vie se joue il ne peut rien exprimer ni participer au combat...On meurt ainsi, à l’hôpital, entouré d’inconnus et on ne contrôle plus rien. Un grand malade est souvent traité comme quelqu’un qui n’a plus de droits ni d’options. Des décisions sont prises sans aucun souci de son avis. S’il tente de se révolter on lui administre un sédatif. Cette façon de mourir effraie à juste titre et incite certains à exiger que l’on ne pousse pas la réanimation quand leur heure sera pense à une de mes malades qui a passé près d’un mois en réanimation. J’allais la voir presque tous les jours, lui parlant de sa sœur, de sa maison à la campagne, de son métier. Elle s’en est tirée et je crois que ce contact renouvelé avec son passé l’a aidé à sortir de cet univers de machines. qui, sans cette touche humanitaire, n’aurait probablement pas pu éviter la fin. Une autre fois, j’ai entendu un jeune italien, bientôt emporté par un œdème du poumon, se plaindre d’être trop jeune pour mourir...Ces échanges intimes sont l’exception. La plupart des gens se taisent et meurent sans s’ mourants24La mort a changé et son image et son la mort était une cérémonie quasi publique, la dernière et la plus solennelle de la vie. On restait chez soi entouré de sa famille et de ses amis. On gardait un certain contrôle de la situation. Celui qui allait mourir avait mis ses affaires en ordre, fait son testament, reçu les derniers sacrements. Ayant ainsi réglé ses affaires spirituelles et temporelles, il demandait qu’on le laissa mourir en Aujourd’hui, celui qui va mourir l’ignore. On le traite comme un enfant; on lui cache la vérité. La famille se lasse de rendre visite à ce corps hérissé de tubes et, au cœur de la nuit, sans personne à ses côtés, il franchit le pas...27- Cette mort terrorise tant qu’il ne faut pas en parler, encore moins l’annoncer à ceux qui vont bientôt la rencontrer. C’est aussi le médecin qui se détourne, la famille qui s’ mourants remarquent le vide qui se crée autour d’eux lorsque leur état s’aggrave. Ils le sentent et se réfugient dans le mutisme. Le grand malade est seul au monde. Il y a une espèce d’incommunicabilité avec le mourant. Beaucoup de moribonds prennent conscience de leur état par des modifications de l’entourage et de l’équipe soignante. Au moment où ils se rendent compte qu’ils n’en ont plus pour longtemps certains souhaiteraient parler de leur mort et ils le feraient peut être s’ils avaient le sentiment d’avoir en face d’eux quelqu’un prêt à les entendre... Ce sont les vivants et non les mourants qui ont peur de parler de la de la fin de vie, cortège de souffrances physiques et psychiques qui renvoient leurs interlocuteurs à leur propre vie, à leur propre mort. Difficile travail de deuil mais aussi émotions, sentiments contradictoires où se côtoient peine et joie, révolte et espérance, renoncements et attentes, lucidité et déni, angoisse et parfois sérénité. Les craintes le plus souvent exprimées concernent essentiellement la souffrance et la Les soins palliatifs apportent un plus dans cette période difficile en centrant les soins sur le confort du malade et non sur la maladie cas récent d’un malade atteint d’un cancer de la prostate avec métastases osseuses. Quand le service aigu l’a lâché après avoir beaucoup tenté et qu’il est arrivé à Jeanne Garnier, il aurait eu, selon son épouse, une impression de soulagement et même un certain vérité au malade31Le code de déontologie chaque personne a le droit de prendre les décisions qui le concernent, et d’abord d’accepter ou de refuser le traitement qui lui est proposé. De ce principe découle le devoir d’informer le patient et de recueillir son La problème se pose essentiellement pour les cancéreux les plus gravement touchés, quand les chances de guérison sont minces ou nulles. Le cancer est porteur de mort et le malade atteint de cancer porte la mort sur lui. A-t-on le droit de le désespérer? Dire la vérité à un malade atteint de cancer, c’est lui annoncer sa mort. Mentir, le malade retrouve le sourire et l’espoir pour les quelques mois qui lui restent à vivre. L’usage qui est de tout cacher au patient et de révéler la vérité à la famille entraîne l’inconvénient de créer un décalage entre une famille qui n’a plus d’espoir et un malade qui y croit oblige, en effet, l’entourage à se composer une attitude en face d’un malade qui sait ou se doute et cela aboutit à l’isoler encore ailleurs, le malade peut avoir à prendre des décisions pour que la vie puisse continuer comme il le souhaite s’il venait à disparaître. Il doit être informé. Cest sa maladie. Le respect exige la vérité. Mais il y a ceux qui peuvent affronter la vérité et ceux qui ne le peuvent pas. Ceci dit l’espoir demeure même chez un malade Dans la majorité des cas où l’on espère soit une guérison complète soit une évolution retardée sur plusieurs années, la nécesité de la coopération du malade et les types des soins prodigués Rayons, chimio font que la vérité, au moins partielle, devient la question de la vérité au malade ne se pose plus. Le malade n’a plus peur de la mort. Il l’attends comme une délivrance, lorsqu’il n’y a plus d’espoir et qu’il a l’impression de souffrir pour tient à la vie et on a peur de mourir lorsqu’on a quelque chose à perdre. L’arrivée de la cécité Montherlant, de l’impuissance Hemingway ont conduit ces hommes au suicide car les nouvelles conditions de vie ne leur convenaient l’inverse, d’autres vont tout accepter, même ce qui leur paraissait insupportable lorsqu’ils étaient en bonne santé; une hémiplégie avec aphasie, un anus artificiel, une laryngectomie totale, des escarres, l’incontinence, la décrépitude... Mourir est trop qui savait qu’il devait mourir un jour n’est pas le même que celui qui sait qu’il va mourir maintenant. Jean Barois Les Thibaults, l’anarchiste, appellera un prêtre à son chevet, Edouard Herriot, vieux radical, se convertit au dernier moment au catholicisme. Celui d’aujourd’hui ne reconnaît pas celui d’ l’euthanasie comporte un risque de dérapage mais je crois qu’il faudra y venir pour que nos malades lorsqu’ils sont déterminés et lucides n’aient pas à s’expatrier pour réaliser ce qu’ils veulent profondément. “Je sens bien que la mort est proche et je ne veux pas l’attendre”, disait récemment une comédienne française avant de partir pour Zurich où l’euthanasie est crainte de la mort a toujours existé même aux périodes de la foi et c’est une réaction bien humaine que d’en évoquer le moins possible la pensée mais elle n’a jamais été aussi mal perçue que dans notre civilisation avec deux explications possibles42- Goût poussé du plaisir et du confort tant physique qu’intellectuel. L’évitement de tout désagrément a pour corollaire le déni d’une réalité aussi insoutenable que la L’agonie est à bien des égards plus cruelle qu’autrefois et le mourant est plus seul car tout est devenu mécanique et sans âme. Même si au Moyen-âge, il n’y avait pas de voiture, pas d’usine, moins d’humains et donc pas de pollution, bah je peux vous dire qu’on vivait pas forcément plus longtemps. En effet, on n’avait pas vraiment de trucs comme les vaccins ou même comme un bon Doliprane pour se faire passer une gueule de bois. C’est pour cette raison qu’on trouve à cette époque qui englobe à peu près un millénaire aussi, faut dire des maladies vraiment pas ragoûtantes. Bienvenue dans le merveilleux monde des bubons et des furoncles. 1. La lèpre Si la maladie existe toujours dans certains pays d’Asie et d’Afrique, elle a eu pas mal le vent en poupe au Moyen-âge, aussi parce qu’on commençait à en reconnaître les symptômes dès le Vème siècle. Les lépreux diagnostiqués comme tels sont alors déjà considérés comme morts. Un évêque doit les accompagner dans leurs derniers instants, leur offrant une cérémonie mortuaire alors qu’ils ne sont pas encore morts avec offrandes et tout le tintouin. Il expliquait ensuite aux lépreux qu’il fallait qu’il se casse pour pas refiler ses postillons aux personnes saines. Du coup les pauvres gars allaient clamser tout seuls, avec des boursouflures crevassées partout sur le visage, le nez qui tombait, et globalement des membres rapidement détériorés. 2. La variole Dans la série des maladie bien crados, je vous invite à ne pas chercher variole » sur Google Images si vous voulez faire encore des rêves la nuit. Elle est née probablement au Moyen-Age et continue de persister de nos jours. Sorte de mouchetage de pustules », cette maladie infectieuse et très contagieuse qui recouvrait le corps de pustules ne connaissait comme traitement thérapeutique que les ventouses censées crever les tumeurs. Et comme on n’avait pas un bon tube de Roaccutane sous le coude, ça devait pas être joli joli. 3. La peste noire Certainement la pire épidémie qui ait existé dans toute l’histoire de l’humanité, la peste bubonique a buté en 30 et 50 % de la population européenne. En 5 ans. Efficace. Soit environ 25 millions de victimes. Très glamour, cette charmante maladie se manifeste par un gonflement des ganglions lymphatiques, de terribles maux de têtes et des douleurs musculaires et articulaires. Mais ça c’est seulement au début. Après ça te fait des bubons qui se percent à l’intérieur du corps et te font généralement mourir d’une septicémie dans d’atroces souffrances. 4. L'ergotisme ou le "mal ardent' Cette maladie fréquente au Moyen-Age était une infection due à un champignon. Elle se manifestait par des membres nécrosés mais surtout par la sensation de brûler de l’intérieur, d’où ses autres petits noms feu sacré » ou feu de Saint-Antoine ». La bonne nouvelle avec cette maladie c’est qu’on en meurt assez vite avant d’en ressentir les troubles cardio-vasculaires. YAY. 5. La suette anglaise A priori on ne l’a pas recroisée depuis le Moyen-Age où elle est apparue en Angleterre sous forme épidémique. C’est l’armée du roi Henri VII qui est touchée en premier. La maladie est foudroyante et tue en moins de 24 heures. Elle se manifeste d’abord par des frissons, une forte soif, un gros délire, une sueur excessive et une puanteur à gerber. Le plus étonnant c’est que cette maladie s’attaque avant tout aux personnes bien portantes et non aux vieillards et aux enfants. Pour une fois ! 6. Les écrouelles Cette forme de maladie tuberculeuse sévissait tout particulièrement au Moyen-Age. Comment te décrire ses symptômes sans te donner envie de dégueuler..? Bon alors je vais pas y aller par quatre chemins mais en gros ça te colle des fistules purulentes dans le cou. Et le truc comique c’est qu’à l’époque on pensait que seul un contact physique avec un roi pouvait nous guérir de cette toute petite acné. Comme on s’en doute, c’était totalement de la connerie. 7. La blennorragie Le truc chouette avec les IST c’est qu’elles ne sont jamais totalement éradiquées. En l’occurrence la blennorragie sévit toujours de nos jours mais sa propagation est heureusement limitée par le port du préservatif. C’est tant mieux parce que ses symptômes sont franchement pas réjouissants écoulements de pus par le pipou j’essaie de rendre cette description moins immonde par l’usage de mots trop choupi. Après ça tu n’envisageras plus les fellations avec le même appétit. 8. La disenterie Cette maladie infectieuse du côlon a traversé les siècles avec beaucoup de persistance. Elle existe toujours. Et au Moyen-âge c’était l’équivalent d’un rhume sauf qu’à la place de se moucher on avait la diarrhée et qu’à la fin, on mourrait. Sale ambiance.

cette maladie n est pas pour la mort