que nul n entre ici s il n est geometre
Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre », fait-il graver au fronton de son école : l’exercice des mathématiques nous apprend à nous détacher de nos sens et à exercer notre seule raison, préalable nécessaire à la dialectique philosophique. La connaissance du réel est connaissance des Idées ou essences, réalités intelligibles et immuables, et cette connaissance est
Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre » L'Académie de Platon. Pour Platon, le monde s’appuie sur cinq éléments essentiels : le Feu, l’Air, l’Eau, la Terre et l’Univers. Il associe à chacun d’eux un polyèdre régulier inscriptible dans une sphère. Toutes ses faces sont des polygones réguliers isométriques : tous les côtés sont de même longueur et tous les angles
Lephilosophe y enseignera pendant une vingtaine d'années, avant de se voir remplacé par son neveu Speusippe. Au fronton de l'école, il était écrit : « Nul n'entre ici s'il n'est géomètre. » En effet, pour Platon, la géométrie (en pure pensée) était un art qu'il fallait maîtriser pour être à ses yeux un philosophe complet. On a
QueNul N'entre Ici S'il N'est Géomètre - Recueil D'études En Droit Pénal De Bernard Durand pas cher En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques.
NicolasPanayotou — Nul n’entre ici s’il n’est géomètre. Gravé à l’entrée de l’Ecole fondée à Athènes par Platon, ce célèbre aphorisme fait référence à l’expression employée par Pythagore bien avant Socrate. Puisant dans son répertoire iconographique, Nicolas Panayotou, artiste français d’origine grecque né en
Site De Rencontre Femme Qui Cherche Homme. Forum Futura-Sciences les forums de la science INFOS Discussions scientifiques que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Discussion fermée Affichage des résultats 1 à 30 sur 32 01/05/2005, 08h00 1 JPA que nul n’entre ici si il n’est philosophe » - Bonjour, " Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre ! " était inscrit à l’entrée de l’académie de Platon. Supposant que nul ne peut être philosophe si il n’était pas versé dans les sciences. De nos jours ne devrait on pas graver au frontons des lieux de formation de nos futures scientifiques que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Salutations - " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 08h42 2 LittleBrain Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » salut, et c'est quoi être philosophe ? LittleBrain 01/05/2005, 09h38 3 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Etre philosophe, c'est posseder du savoir de toutes les autres sciences, d'apres l'arbre de Descartes 01/05/2005, 10h04 4 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » De nos jours ne devrait on pas graver au frontons des lieux de formation de nos futures scientifiques que nul n’entre ici si il n’est philosophe » oui, car comme je l'ai dit dans mon message plus haut pas eu le temps de l'editer Descartes a crée "un arbre" dont la racine sont fait par la métaphysique, le tronc par la physique et toutes les autres branches par toute les autres sciences dont les principales sont la medecine, la mécanique et la morale. Si l'on suit cet arbre, cela voudrait dire que l'arbre est la philosophie donc etre philosophe c'est etre métaphysicien,physicien, moraliste,medecin etc... Donc effectivement, sur les ieux de formation de nos futures scientifiques on pourrait mettre que nul n’entre ici si il n’est philosophe. » dites moi si je m'égard et si j'ai tout faux Aujourd'hui A voir en vidéo sur Futura 01/05/2005, 10h39 5 LittleBrain Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Bon, je vais me contenter de la définition du dictionnaire Philisophe -> Philisophie "Ensemble des considérations et des réflexions générales, constitués en doctrine ou en système Note de LittleBrain "La vache !", sur les principes fondamentaux de la connaissance, de la pensée, et de l'action humaine." Ce qui me gêne un peu avec pas mal de philosophes, c'est qu'à chaque fois qu'on leurs posent une question, ils passent leur temps à citer les autres... Un philosophe ne peut il pas penser par lui même ? Construit-il ses opinions sur les opinions des autres ? La philosophie est-elle la science de la mono-pensée ? etc... On voit bien que, dans le dictionnaire, pas besoin de faire référence à Descartes pour définir la philisophie et donc le philosophe personne qui pratique la philosophie. Toujours est il qu'entre le mot doctrine et endoctrinement, il n'y a qu'un pas... Finalement, si tous les scientifiques étaient des philosophes en tous cas tel que je les ressens aujourd'hui, on pourrait penser que de nombreuses découvertes, dues à des hommes qui ont pris le risque de sortir des chantiers battus, "des doctrines", "des systèmes" et pourquoi pas et surtout ! de l'éthique du moment, n'auraient pas eu lieu... LittleBrain 01/05/2005, 10h50 6 JPA Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par LittleBrain salut, et c'est quoi être philosophe ? LittleBrain Chercher une définition précise de ce qu’est un philosophe c’est déjà faire une démarche de philosophe car la philosophie n’est rien d’autre que la création et la manipulation des concepts. Alors, en quoi la manipulation des concepts est indispensable aux futurs scientifiques ? Sachant que la philosophie est une discipline intellectuelle qui utilise des méthodes qui se veulent rationnelles et critiques. Elle va tenter, en utilisant ces concepts, de répondre aux questions fondamentales de la vie et de la mort, du sens de l'existence, des valeurs individuelles et sociales, de la nature du langage ou de la connaissance et du rapport que nous avons avec les choses elles-mêmes. Et si je propose d’en faire un préalable à tout enseignements scientifiques, c’est qu’à la lecture de plusieurs discussions de ce forum, il semble important de remettre le sens au centre du débat. Salutations " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 11h03 7 robert et ses amis Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par LittleBrain Toujours est il qu'entre le mot doctrine et endoctrinement, il n'y a qu'un pas... Finalement, si tous les scientifiques étaient des philosophes en tous cas tel que je les ressens aujourd'hui, on pourrait penser que de nombreuses découvertes, dues à des hommes qui ont pris le risque de sortir des chantiers battus, "des doctrines", "des systèmes" et pourquoi pas et surtout ! de l'éthique du moment, n'auraient pas eu lieu... Apparement, tu n'affectionnes pas particulièrement la philosophie. A mon avis c'est une erreur,si tu restreins le philosophe à un individu labellisé et jargonnant, je peux comprendre pourquoi tu en arrive là... Mais la philosophie, c'est avant tout une démarche, une remise en cause perpétuelle qui questionne les concepts que peut produire l'esprit humain. En clair, innover, produire des idées neuves, un nouveau point de vue, c'est précisément la démarche du philosophe. Tout ça pour dire que ne suit pas d'accord avec ta remarque. 01/05/2005, 11h14 8 Gwyddon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » je dirais même plus les plus grands scientifiques du vingtième siècle en maths/physique étaient aussi des philosophes husserl, hilbert, pauli, dirac, etc... Surtout lorsque il s'agissait de réfléchir sur les fondements logiques des maths, ou les fondements de la physique quantique Philosophie et science font bon ménage A quitté FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 01/05/2005, 11h22 9 mtheory Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par LittleBrain Ce qui me gêne un peu avec pas mal de philosophes, c'est qu'à chaque fois qu'on leurs posent une question, ils passent leur temps à citer les autres... Parce que tu as due tomber sur des pseudos philosophes,espèce en voix de multiplication rapide depuis les années 20 malheureusement. Si Platon revennait aujourd'hui je pense qu'il dirai "Non de Zeus!!! Je vous avais pourtant mis en garde sur les sophistes!" Toujours est il qu'entre le mot doctrine et endoctrinement, il n'y a qu'un pas... Finalement, si tous les scientifiques étaient des philosophes en tous cas tel que je les ressens aujourd'hui, on pourrait penser que de nombreuses découvertes, dues à des hommes qui ont pris le risque de sortir des chantiers battus, "des doctrines", "des systèmes" et pourquoi pas et surtout ! de l'éthique du moment, n'auraient pas eu lieu... LittleBrain Absurde!La physique et la mathématique allemande fin 19 ème ,début 20 ème a produit les découvertes que l'on sait parce que contrairement à la France, où le positivisme de Comte avait tout stérilisé, la tradition philosophique issue de Leibnitz et Kant était très vivante dans les grandes Universités qui méritaient vraiment leur nom. Einstein,Heisenberg,Schroëndin ger étaient sous perfusion Kantienne,Platonicienne et parler des influences Bhoudistes et Hindouiste à cause de Schopenhauer,E et S y font souvent mention. Et puis dans les pays anglo-Saxons un docteur en physique ça se dit Phd parce que Philosophical doctorate,ça veut bien dire ce que ça veut dire. 01/05/2005, 11h32 10 Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » etre sage, c'est vivre selon des principes rigoureux fondé en raison, et non en croyance... etre philosophe, c'est en discuter et trouver des principes qui soit juste et applicable mais toujours selon la raison... on en disctute parcequ'on aime bien la sagesse... etre logologue,verbe-connaissance c'est croire que la connaisance du discours philosphique se suffit a lui-même en tant que sagesse.. etre religieux, c'est tenter la même chose que les premiers, mais sans se soucier du carractère logique, et de la cohérance du discours avec l'expérience.... 01/05/2005, 11h54 11 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » les philosophes pensent par eux meme, seulement il se peut que certains essayent de continuer le travail des autres...pour la question de référence a d'autres philosophes il faut rendre a César ce qui est a César! 01/05/2005, 12h20 12 robert et ses amis Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par napoleon les philosophes pensent par eux meme, seulement il se peut que certains essayent de continuer le travail des autres...pour la question de référence a d'autres philosophes il faut rendre a César ce qui est a César! oui, je dirais que citer ses références est une question d'honneteté intellectuelle. C'est un peu présomptueux et vain de vouloir tout réinventer face à plus de 2000 ans de philosophie occidentale, j'entends. 01/05/2005, 12h38 13 reve ou realite Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par quetzal etre religieux, c'est tenter la même chose que les premiers, mais sans se soucier du carractère logique, et de la cohérance du discours avec l'expérience.... ce qui est interessant c est qu etymologiquement le mot religion veut dire "attention scrupuleuse" et "recueillir rassembler" et il me semble que cela correspond assez bien avec l esprit scientifique. 01/05/2005, 12h58 14 Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » je n'etais pas au courant de cette etymologie, j'ai toujours pensé que ce mot venait de re-ligéré, ou relié des choses ensemble... bref faire un modèle du monde... ce que propose les religions et les philosphies, mais sur deux modes distincts... la notion de verité est en cela commune a ces deux modes... mais l'une prétend a une vérité revélé et l'autre qu'elle est a trouver... ce qui n'est pas sans poser beaucoup de problème a l'un comme a l'autre... puisque par essence la vérité, a tendence a etre "une" même dans sa multiplicité. 01/05/2005, 13h05 15 JPL Responsable des forums Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » On est ici dans le forum Débats scientifiques ! Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac 01/05/2005, 13h25 16 Romain-des-Bois Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par JPA De nos jours ne devrait on pas graver au frontons des lieux de formation de nos futures scientifiques que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Je dirai oui, si on vient étudier la science pour elle-même. Je dirai non, si on vient chercher un savoir pour l'appliquer. Edit ce fil n'est-il pas le moyen de faire ressurgir la section philo ? 01/05/2005, 13h27 17 reve ou realite Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par quetzal je n'etais pas au courant de cette etymologie, j'ai toujours pensé que ce mot venait de re-ligéré, ou relié des choses ensemble... bref faire un modèle du monde... ce que propose les religions et les philosphies, mais sur deux modes distincts... la notion de verité est en cela commune a ces deux modes... mais l'une prétend a une vérité revélé et l'autre qu'elle est a trouver... ce qui n'est pas sans poser beaucoup de problème a l'un comme a l'autre... puisque par essence la vérité, a tendence a etre "une" même dans sa multiplicité. relier viens du terme religare, je fais reference a religio qui parait moins contestable"attention srcrupuleuse" qui derive selon ciceron de relegere "recueillir rassembler" il y a donc une reference a l etude des phenomenes mais pas a proprement parler de l interpretation des phenomenes. 01/05/2005, 15h58 18 JPA Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Attention ! j’ai ouvert cette discussion non pas pour parler philosophie et encore moins religion. Le sujet de fond pour moi est de savoir si il ne faut pas réintroduire l’enseignement de la philosophie dans les cursus scientifiques " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 16h03 19 JPA Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par Romain29 Je dirai non, si on vient chercher un savoir pour l'appliquer. Ne pense tu pas que l'application d'un savoir mérite également un minimum de réflexion conceptuelle éthique ou quel sens pour l'humain...? " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 16h23 20 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Le sujet de fond pour moi est de savoir si il ne faut pas réintroduire l’enseignement de la philosophie dans les cursus scientifiques mais, je me repete encore,si on suit l'arbre de Descartes ca ne voudra rien dire d'insérer la philosophie dans les cursus scientifiques puisque etre philosophe c'est etre métaphysicien,physicien,mathém aticien,moraliste...donc etre scientifique... Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. Aristote 01/05/2005, 16h39 21 JPA Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par napoleon mais, je me repete encore,si on suit l'arbre de Descartes ca ne voudra rien dire d'insérer la philosophie dans les cursus scientifiques puisque etre philosophe c'est etre métaphysicien,physicien,mathém aticien,moraliste...donc etre scientifique... OK nous sommes d’accord, tous les philosophes sont des scientifiques mais est ce que tous les scientifiques sont des philosophes ? Pas sur. Pourtant une réflexion philosophique sur le développement de la recherche scientifique, ses applications technologiques et l'ensemble de leurs retombées sociales me semble indispensable " Le grain de sable est dur, le tas de sable est doux " 01/05/2005, 16h41 22 MysticBlade Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Philosophie ça vient du grec - Sophia Sagesse. - Philo Aimer au sens noble. Philosopher c'est donc tendre vers plus de sagesse. La place de la philosophie dans le cursus scientifique est quand même assez importante en classe prépa dans mes souvenirs globalement le "français-philo" compte pour la moitié des maths ou de la physique par exemple. Peut être qu'il en faudrait plus mais c'est toujours mieux que rien. Dans mon école d'ingénieur on a un cours d'éthique qui doit compter pour 1/20éme du cursus. C'est peu mais c'est mieux que dans les écoles de commerce ou c'est plutôt des cours de "non-éthique en restant dans la loi". Je pense que la philosophie devrait systématiquement accompagner les sciences car c'est une démarche d'ouverture d'ésprit nécessaire. Un enseignement de la philo en 4ème ferait à mon avis beaucoup de bien à la filière scientifique. Le questionnement est aussi important que la réponse en philosophie, et la démarche scientifique part normalement d'un questionnement .Certains prof sont très bons là dessus mais beaucoup balancent leur cours comme ça et il n'y a pas appropriation de la réponse par les élèves. 01/05/2005, 16h47 23 Iforire Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Salut à tous ! Envoyé par JPA Ne pense tu pas que l'application d'un savoir mérite également un minimum de réflexion conceptuelle éthique ou quel sens pour l'humain...? Bien sûr ! Et de toute façon beaucoup le font ! Il ne faut pas non plus cariacturer le chercheur comme un savant fou qui fait des experiences tout seul dans son labo et totalement déconnecté du monde extérieur ! D'un autre côté, ce cliché existe et ce n'est pas pour rien, il y a bien des chercheurs qui ne reflechiront jamais à l'éthique de leurs recherches mais effectue des recherches juste par goût, envie, ... Mais cerux-ci sont plutôt très très rares ! Reste ceux pour lesquels faire des recherches est un moyen de grimper socialement et à tout prix. Mais, enseigner la philosophie aux scientifiques même si, d'un point de vue personnel, je serais très POUR, ce n'est aucunement une solution, ça n'arrêtera sûrement pas les chercheurs avides de pouvoir fortune et célébrité car, comme dans tout milieu, celui des chercheurs n'est pas exempt de tels individus. La philosophie reste pour moi une "matière" je ne sais comment l'appeler qui permet à tout un chacun de se développer intellectuellement, le problème avec l'enseignement de la philo aujourd'hui, c'est qu'elle est enseignée de manière beaucoup trop scolaire et peut être trop tôt. A plus. 01/05/2005, 16h50 24 MysticBlade Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par napoleon mais, je me repete encore,si on suit l'arbre de Descartes ca ne voudra rien dire d'insérer la philosophie dans les cursus scientifiques puisque etre philosophe c'est etre métaphysicien,physicien,mathém aticien,moraliste...donc etre scientifique... Eh oh la philosophie n'a pas attendue Descartes pour exister. Philospher c'est tendre vers la sagesse en se posant des questions et en essayant d'y répondre. La science est un formidable outil qui donne une réponse exacte à un problème qui rentre dans un modèle bien précis. La science ne répond pas à tout car tout ne rentre pas dans un modèle bien précis mais la philo pose toutes sortes de questions... 01/05/2005, 16h51 25 Iforire Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Envoyé par MysticBlade Un enseignement de la philo en 4ème ferait à mon avis beaucoup de bien à la filière scientifique. D'accord, mais alors d'une toute autre manière que ce qui est fait en terminale ! Il faudrait des sujets bien plus pratiques, de la vie de tous les jours et pas commencer à parler de Socrate, Platon et consort à des jeunes qui en ont déjà assez d'entendre parler de Montaigne, Voltaire, etc... 01/05/2005, 16h52 26 Gwyddon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » je suis actuellement en cursus scientifique, et bien que l'on m'enseigne de la philo, je regrette que cela ne soit pas plus poussé, et plus spécifique ; en effet je pense qu'enseigner de l'épistémologie est indispensable dans un cursus scientifique, notamment lorsque l'on aborde le niveau license/maîtrise et plus, où les concepts employés posent des questions philosophiques d'importances ceci dit, rien n'empêche l'étudiant curieux d'étudier de lui-même l'épistémologie... A quitté FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 01/05/2005, 17h13 27 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Eh oh la philosophie n'a pas attendue Descartes pour exister. je n'ai jamais dit le contraire... e pense que la philosophie devrait systématiquement accompagner les sciences car c'est une démarche d'ouverture d'ésprit nécessaire. Un enseignement de la philo en 4ème ferait à mon avis beaucoup de bien à la filière scientifique. Le questionnement est aussi important que la réponse en philosophie, et la démarche scientifique part normalement d'un questionnement .Certains prof sont très bons là dessus mais beaucoup balancent leur cours comme ça et il n'y a pas appropriation de la réponse par les élèves. totalement d'accord Il faudrait des sujets bien plus pratiques, de la vie de tous les jours et pas commencer à parler de Socrate, Platon et consort à des jeunes qui en ont déjà assez d'entendre parler de Montaigne, Voltaire, etc... et bien l'histoire de la philosophie est tres interessante, de toute facon on ne peut pas faire ce que tous les eleves veulent..parce qu'ils veulent beaucoup de choses... et puis en 4e-3e ils sont en pleine adolescence, c'est peut etre pour ca qu'on décide de commencer de la philo en terminal, mais j'en suis sure, en 4e-3e ils sont parfaitement mature pour comprendre de la philosophie comment je le sais? j'ai 14ans, je suis en 3e Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. Aristote 01/05/2005, 17h21 28 Iforire Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » Salut napoléon, C'est peut être puisque justement tu n'as jamais fait de philosophie que tu veux en faire. Que ce soit n'importe quelle science, j'ai toujours été attiré, mais une fois qu'on me l'enseigne et qu'on va plus en "profondeur", ce n'est plus la même chose ! Pour la philosophie, c'est pareil. Ensuite, tout dépend bien sûr du professeur mais mon programme de terminale était vraiment pas terrible. Je rajouterais aussi que même si tu es assez mûr pour être intéressé pour faire de la philosophie en 3ième, je suis vraiment pas sûr que ce soit le cas de tous tes camarades, par exemple. Pour revenir à ma terminale, je n'ai vraiment pas aimé la philosophie très certainement par manque de maturité, et je le regrette d'ailleurs, mais même si je suis loin d'être un modèle de maturité, je n'étais vraiment pas le seul. A plus. 01/05/2005, 17h28 29 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » C'est peut être puisque justement tu n'as jamais fait de philosophie que tu veux en faire. Que ce soit n'importe quelle science, j'ai toujours été attiré, mais une fois qu'on me l'enseigne et qu'on va plus en "profondeur", ce n'est plus la même chose ! Pour la philosophie, c'est pareil. je suis loin d'avoir fait une véritable philosophie et de m'y connaitre mais dire que je n'en ai fait pas est faux. Je lis des bouquins de 500 a 800 pages en attendant ma Terminale... Je rajouterais aussi que même si tu es assez mûr pour être intéressé pour faire de la philosophie en 3ième, je suis vraiment pas sûr que ce soit le cas de tous tes camarades, par exemple. c'est pour ca qu'il faut attendre la Terminale et on ne peut plus se préocuper de la maturité de l'éleve puisqu'il faut bien commencer un jour... 01/05/2005, 17h39 30 napoleon Re que nul n’entre ici si il n’est philosophe » mais même si je suis loin d'être un modèle de maturité, je n'étais vraiment pas le seul. c'est vrai qu'on peut se poser cette question Pourquoi si peu gens s'interessent a la philosophie? Sur le même sujet Discussions similaires Réponses 2 Dernier message 29/09/2008, 21h09 Réponses 19 Dernier message 13/08/2007, 11h55 Réponses 22 Dernier message 29/05/2007, 23h04 Réponses 22 Dernier message 12/02/2006, 23h32 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 01h20.
La tradition veut que cette phrase 1 ait été gravée à l'entrée de l'Académie, l'école fondée à Athènes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources très tardives, postérieures d'au moins 10 siècles à Platon elle est mentionnée par Jean Philopon, philosophe néoplatonicien chrétien qui vécut à Alexandrie au VIème siècle de notre ère et dont survivent plusieurs commentaires d'œuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristote in De An., Comm. in Arist. Graeca, XV, ed. M. Hayduck, Berlin 1897, p. 117, 29 ; par Elias, un autre philosophe néoplatonicien alexandrin du VIème siècle de notre ère, postérieur à Jean Philopon et, comme lui, chrétien, dans son commentaire des Catégories d'Aristote in Cat., Comm. in Arist. Graeca, XVIII, pars 1, ed. A. Busse, Berlin 1900, p. 118, 18 ; et aussi par Jean Tzetzès, auteur byzantin du début du XIIème siècle de notre ère, dans ses Chiliades VIII, 974-7, où on la trouve sous la forme complète mentionnée dans la note 1. 2 Les deux premières références proviennent de commentaires d'œuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageômetrètos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, xii, 77b8-34, où le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais référence, dans ses œuvres conservées du moins, à cette inscription au fronton de l'Académie, où il étudia, enseigna et vécut près de 20 ans. Si le caractère tardif des sources peut nous inciter à douter de l'authenticité de cette tradition, il n'en reste pas moins que, dans l'esprit, elle n'a rien d'invraisemblable, comme on pourra s'en convaincre en lisant ou relisant ce que dit Platon des sciences propres à la formation du philosophe au livre VII de la République, et en particulier du rôle de la géométrie en République, VII, 526c8-527c11. Il faut seulement remarquer que, pour Platon, la géométrie, pas plus que les autres sciences mathématiques, n'est une fin en soi, mais seulement un préalable destiné à tester et développer la capacité d'abstraction de l'étudiant, c'est-à-dire son aptitude à dépasser le stade des sensations qui nous maintiennent dans l'ordre du visible et du monde matériel pour s'élever jusqu'à l'intelligible pur. Et la géométrie, comme le montre l'expérience avec l'esclave dans le Ménon 80d1-86d2, peut aussi nous faire appréhender des vérités » celle d'un théorème de géométrie comme, dans le cas du Ménon, celui sur le doublement du carré que l'on peut dire transcendantes » en ce qu'elles ne dépendent pas de ce que nous en pensons, mais s'imposent à tout être sensé, et donc nous inciter à nous demander si de telles vérités transcendantes n'existent pas aussi dans d'autres domaines, comme celui de l'éthique et de ce qui fait le véritable bonheur des hommes, que nous ayons moyen de les démontrer » ou pas. Une dernière remarque sur la traduction du grec. La formule ne parle pas de géomètre », qui se dit en grec geômetrès, mais qualifie les exclus à l'aide de l'adjectif ageômetrètos, formé du a- privatif et d'une forme, geômetrètos, qui correspond à l'adjectif verbal en -tos du verbe geômetrein, dont la signification première et etymologique est mesurer metrein la terre gè », c'est-à-dire arpenter », et qui en est venu à signifier pratiquer la géométrie » dans un sens plus général dans la mesure où la géométrie est en effet née des besoins de l'arpentage. Les adjectifs verbaux en -tos servent en grec à exprimer le possible comme les adjectifs en -able ou -ible en français, et geômetrètos signifie donc au sens premier qui peut pratiquer la géométrie », ou, au sens passif, qui peut être objet de géométrie », soit encore géométrique », ce qui en fait alors un synonyme de geômetrikos dont géométrique » est le décalque français. 3 Dans ces conditions, il serait préférable de traduire l'inscription supposée par que pas un inapte à la géométrie n'entre » plutôt que par que nul n'entre s'il n'est géomètre ». L'avertissement ne vise pas tant ceux qui ne sont pas déjà géomètres confirmés que ceux qui n'ont pas, comme aurait dit Pascal, l'esprit de géométrie, ou du moins une aptitude à pratiquer la géométrie. Retour à l'index des questions sur Platon 1 Une forme plus complète de cette phrase est citée par R. Baccou dans la note 492 sur Rép., VII, 526e6-7 à sa traduction de la République pour les éditions Garnier GF Flammarion n° 90, Paris, 1966 mèdeis ageômetrètos eisitô mou tèn stegèn », qui se traduit par que personne n'entre sous mon toit s'il n'est géomètre ». <== 2 Sur ces sources, cf. la rubrique ageômetrètos dans le Greek-English Lexicon de Liddell-Scott-Jones, ainsi que la note sur République, VII, 527c dans l'édition Budé de la République par E. Chambry, Platon, Œuvres complètes, Tome VII, 1ère partie, République, livres IV-VII, p. 165. On pourra aussi consulter l'ouvrage de D. H. Fowler, The Mathematics of Plato's Academy A New Reconstruction, Oxford University Press, 1987, pp. 200-201, qui renvoie pour les sources de l'inscription à un article de H. D. Saffrey intitulé Ageômetrêtos mêdeis eisitô une inscription légendaire », publié dans la Revue des études grecques 81 1968, pp. 67–87, et repris dans Recherches sur le néoplatonisme après Plotin Histoire des doctrines de l'antiquité classique, 14, Paris, Vrin, 1990. Saffrey retrouve les plus anciennes références à cette inscription dans un discours écrit en 362 par l'empereur Julien l'Apostat, qui fait référence à une inscription à l'entrée de l'Académie sans en citer le texte précis ce qui pourrait suggérer que l'histoire était déjà bien connue, et dans une scolie anonyme sur un manuscrit d'Aelius Aristide dont l'auteur probable serait selon lui l'orateur Sopatros qui vécut au IVème siècle de notre ère, qui, elle, mentionne le texte de l'inscription, en précisant que ageômetrètos a été mis plutôt que anisos kai adikos inégal/inique et injuste », parfois utilisés sur des inscriptions similaires à l'entrée de lieux sacrés que personne d'inique ou d'injuste n'entre ici », parce que la géométrie recherche l'égalité et la justice/justesse hè gar geômetria tèn isotèta kai tèn dikaiosunèn zètei ». On retrouve cette même mise en relation avec les idées d'égalité et de justice dans la mention de l'inscription faite dans les Chiliades de Jean Tzètzès, dont le texte est le suivant Pro tôn prothurôn tôn hautou grapsas hupèrche Platôn Mèdeis ageômetrètos eisitô mou tèn stegèn Toutestin, adikos mèdeis paresierchestô tèide Isotès gar kai dikaion esti geômetria. Platon avait écrit sur la porte d'entrée de sa maison "Que personne n'entre sous mon toit s'il n'est géomètre", c'est-à-dire "Que personne d'injuste ne s'introduise subrepticement ici", car la géométrie est égalité et justice/justesse ». <== 3 Dans le passage cité plus haut des Seconds analytiques I, xii, 77b8-34, Aristote utilise geômetrikos lorsqu'il veut parler positivement de questions ou de problèmes qui sont géométriques » et ageômetrètos comme son contraire lorsqu'il veut parler de questions ou de problèmes qui sont non géométriques », mais n'utilise jamais geômetrètos. Il utilise aussi une fois ageômetrètos au masculin pluriel 77b13 pour qualifier des interlocuteurs potentiels lorsqu'il dit qu'on ne devrait pas parler gémoétrie parmi des non géomètes » en ageômetrètois, opposant ces personnes au geômetrès. <== Platon et ses dialogues Page d'accueil - Biographie - Œuvres et liens vers elles - Histoire de l'interprétation - Nouvelles hypothèses - Plan d'ensemble des dialogues. Outils Index des personnes et des lieux - Chronologie détaillée et synoptique - Cartes du monde grec ancien. Informations sur le site À propos de l'auteur Première publication le 4 janvier 2004 anglais et français - Dernière mise à jour le 26 mars 2011 © 2004 Bernard SUZANNE cliquez sur le nom pour envoyer vos commentaires par courrier électronique Toute citation de ces pages doit inclure le nom de l'auteur et l'origine de la citation y compris la date de dernière mise à jour. Toute copie de ces pages doit conserver le texte intact et laisser visible en totalité ce copyright.
Écrit par Antarès Mesurer, comparer pour choisir et décider ? Deux chemins ! 1Humaniste et politique 2 Symbolique et initiatique Néanmoins un seul objectif Construire le Temple de l’Humanité Contribution n° 1 ... du DEVOIR opératif »fermé... au DEVOIR spéculatif » libéral. Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » … … dictait Platon… au fronton de son Académie… … 380 ans avant notre ère ! Mesurer, comparer pour choisir et décider… … fondent ce qu’il appelait l’esprit de géométrie ». Lui-même en usait Ne choisir que de jeunes élites de ce bois… … dont Aristote… … pour les conduire aux plus hautes fonctions dans la Cité… …telle était sa ligne de conduite. Puis Euclide vint, et le premier en Grèce Enseigna l’art du géomètre Environ 300 ans avant notre ère. Il nous laisse des livres importants… … sur la géométrie plane… tels ses Eléments » … qu’il nomme de la règle et du compas » évidemment. Il surgit en 1390… en maçonnerie… … par l’intermédiaire d’un poème manuscrit… … LE REGIUS… … lequel encore nous guide… … de par les STATUTS DE L’ART DE GÉOMÉTRIE SELON EUCLIDE…. Le Régius ? C’est l’histoire de grands seigneurs et de grandes dames… …qui avaient beaucoup d'enfants… … pour lesquels ils voulaient de bons métiers... … contraignants en DEVOIRS … …envers leurs compagnons, le seigneur, le maitre et la vierge Marie. Ils convoquèrent, ce pourquoi, les plus savants des clercs… … dont Euclide… … afin de créer le métier de maçonnerie… … de par la science de géométrie. EXTRAITS Ce grand clerc, Euclide, ordonna A celui qui était plus élevé dans ce degré, Qu'il devait enseigner les plus simples d'esprit Pour être parfait en cet honnête métier; Et ainsi ils doivent s'instruire l'un l'autre, Et s'aimer ensemble… comme sœur et frère. Il ordonna encore que Maître doit-il être appelé; Afin qu'il soit le plus honoré, Mais jamais maçons ne doivent appeler un autre, Ni sujet ni serviteur… mon cher frère… … Même s'il est moins parfait qu'un autre; Chacun appellera les autres… compagnons, par amitié. Euclide enseigna le métier de géométrie. Il fonda les sept sciences; Grammaire est la première, je le sais, Dialectique la seconde, je m'en félicite, Rhétorique la troisième sans conteste, Musique la quatrième, je vous le dis, Astronomie est la cinquième, par ma barbe, Arithmétique la sixième, sans aucun doute, Géométrie la septième, clôt la liste, Car elle est humble et courtoise. En vérité, la grammaire est la racine, Chacun l'apprend par le livre; Mais l'art dépasse ce niveau, Comme le fruit de l'arbre vaut plus que la racine; La Rhétorique mesure un langage soigné, Et la Musique est un chant suave; L'Astronomie dénombre, mon cher frère ; L'Arithmétique montre qu'une chose est égale à une autre, La Géométrie est la septième science, Qui distingue le vrai du faux, Fin de citation Mes FF et mes SS… A cette époque, le catholicisme romain cannibalise la maçonnerie opérative Impossible d’y échapper ! C’est l’esprit de l'époque… … le Zeitgeist philosophique allemand… qui signifie l’esprit du temps »… … c’est-à-dire le climat intellectuel et culturel… … les jugements et habitudes de pensée… … que la vulgate temporelle et spirituelle impose à tous et partout. Le conte-poème Régius participe évidemment de ce système culturel carcéral… … en fixant les DEVOIRS aussi bien intimes que publics de chacun… Exemples Celui qui voudrait connaître ce métier et l'embrasser, doit bien aimer Dieu et la sainte église et son maître aussi. Un maçon qui connaît bien son métier, Qui voit son compagnon tailler une pierre, Et qu'il est sur le point d'abîmer cette pierre, Reprends-la lui aussitôt si tu le peux, Et montre-lui comment la corriger, Avec de douces paroles nourris son amitié Tu ne coucheras pas avec la femme de ton maître, Ni de ton compagnon, en aucune manière, Sous peine d'encourir le mépris du métier; Ni avec la concubine de ton compagnon, Pas plus que tu ne voudrais qu'il couche avec la tienne. Cela dit, peu à peu, le métier de maçonnerie… … va conférer à la science de géométrie… …un statut de système de référence… … comme étant une science à part… … reliant l’idée à l’objet… … le raisonnement à la forme… … ce qui, par extension désignera toutes les démarches intellectuelles, morales et spirituelles… …et ouvrira ainsi la voie à notre maçonnerie spéculative ! … Ainsi mes FF et mes SS… …le maçon opératif, tel le géomètre, doit-il savoir mesurer et comparer pour exécuter son plan de travail et toucher son salaire… … le nez dans le guidon… car pas question d’édification philosophique d’un Temple de l’humanité, voué à la concorde et la justice… ... fruit de la lente maturation alchimique, culturelle et humaniste qu’est l’initiation maçonnique. Il lui manque encore en effet le plus important… … ce subtil alchimique enchantement surréaliste de chercheur d’or … Car enfin… … s’il suffisait de se constituer de vérités… …bien propres sur elles… … gazouillantes d’obéissances bien-pensantes… … admirablement taillées… … alignées et superposées à l’identique entre elles ?... … tel le mur de Berlin ? … Au bout du bout… ce Temple de l’Humanité… … soi-disant pur et sans taches… … symboliserait une société figée … … d’où Dionysos aurait été évincé… … le désir castré… … dans la parfaite harmonie de l’uniformité… … d’où nait l’ennui… et le totalitarisme… … dont celui du transhumanisme… aujourd’hui ! Quant à nous mes FF et mes SS… …notre ailleurs est autre ! Chacun s’initie soi-même… …. en cheminant cahin-caha… … ici et là… où le pousse ses angoisses métaphysiques. Il se construit ainsi… … d’autres aussi… … formant un tout… … à limage de ces longs murs de pierres sauvages… … zébrant nos prairies montagnardes… … ou bordant nos chemins vicinaux… … création d’imaginations fécondes… … adossées à de savoir-faire immémoriaux… … de force, sagesse et beauté… … et non de Raison pure… Car l’apriori, le Zeitgeist, le choc émotionnel fondent le désir… … celui du compagnon… … qui vaque par la tangente… … à la recherche de l’or du Temps… … Kant, Lautréamont, André Breton dans l’havre-sac… … et Pascal… Il ne faut pas dormir ! » Alors, l’esprit de géométrie… spéculatif ? Certes… nul n’entre ici s’il n’est géomètre… … mais… nul n’y reste s’il n’est que géomètre ! … car, sur le Forum… dans la Cité la polis d’Aristote… …au franc-maçon, animal politique … … Comme tout être humain !… …s’impose le DEVOIR de PAROLE… …pour distiller au dehors… …l’esprit de géométrie… … mûri au-dedans ! Contribution n°2 L’Académie de Platon, était un lieu de formation spirituelle de l’homme La tradition philosophique qui affirme que Platon écrivit cette phrase Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » au fronton de son Académie », n’insiste pas assez sur l’idée que se faisait ce célèbre philosophe du mot géométrie ». Le sens du mot géométrie » employé par Platon n’est évidemment plus tout à fait le même après 2500 ans. En tant que science et art », le but de la géométrie de Platon, était de tracer les figures, de relier les lignes, de mesurer les distances et concevoir les formes idéales. Il est donc évident que la géométrie dont parle Platon n’est pas ce chapitre du cours de mathématiques enseigné à notre époque au collège. Il s’agit d’une science sacrée celle des idées et des formes ». Les idées pures » sont des essences divines existant éternellement dans le monde céleste, tandis que les formes » sont les corps visibles de notre monde matériel. Chaque objet de notre bas-monde, pensaient Socrate et Platon, sont les représentations imparfaites des idées pures et parfaites qui existent éternellement dans le monde spirituel. Elles s’incarnent et prennent corps sous les multiples formes des objets cosmiques et terrestres visibles du monde sensible et matériel. Toutes choses du monde sensible sont des formes, sortes de figures géométriques tracées par la main des dieux et destinées à être les réceptacles de leurs idées pures » et des archétypes » célestes. Telle était la doctrine qu’enseignait Platon, et avant lui, son Maître Socrate. Ancêtre de la géométrie moderne, la géométrie de Platon était donc exclusivement une science spirituelle dont la finalité n’était pas de former les étudiants à l’esprit mathématique, ni aux méthodes de mesures quantitatives, mais plutôt à ouvrir leurs intuitions à l’appréhension des réalités spirituelles et à leur rendre intelligibles les lois de la création métaphysique du cosmos et la terre, ces espaces où se déploient les formes », c’est-à-dire, les corps physiques de notre bas-monde. L’Académie de Platon était par conséquent une école initiatique, un lieu de formation de l’esprit humain à la compréhension des relations existant entre le monde supérieur des archétypes et le monde inférieur terrestre des objets matériels accessibles aux sens. Cette formation conférait aux étudiants l’aptitude mentale et psychique permettant à l’esprit humain de passer du monde matériel des pensées imparfaites découlant des Sens », à celui des pensées pures et parfaites capables de s’élever aux Arts » et aux Sciences » célestes, tels les prisonniers de la Caverne de Socrate qui, une fois libérés de l’illusion des sens, parviennent à voir la lumière du soleil et donc à distinguer la vraie réalité » des choses. En ce sens, Platon ne faisait qu’institutionnaliser le système informel de la formation intellectuelle et spirituelle lancée par son Maitre Socrate. C’est en Egypte, dans les Temples de Thèbes, grande métropole religieuse, que semble-t-il, Platon avait pris conscience de l’importance de l’esprit de géométrie » comme préalable à toute formation initiatique. En effet, la construction des pyramides, avant d’être un art de bâtisseurs de monuments, était d’abord une œuvre de géométrie, c’est-à-dire, une œuvre de la pensée. Tout comme l’entrée dans le Temple n’est permise qu’aux initiés, l’entrée dans l’Académie de Platon n’est accessible qu’à ceux qui ont l’esprit de géométrie » selon le mot de Blaise Pascal, qui semble avoir bien compris la véritable intention de Platon. Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude à réfléchir on dit aujourd’hui dans les loges maçonniques Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude à méditer. N’exige-t-on pas du profane qui se destine à l’initiation, de passer d’abord par le Cabinet de Réflexion pour prouver son esprit de géométrie » ? Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude à méditer sur les idées pures et les réalités du monde immatériel et supérieur. En ce sens, on peut affirmer sans trop se tromper, que Platon est le père du symbolisme en tant que démarche intellectuelle utilisant les formes géométriques, c’est-à-dire des symboles, pour enseigner et rendre intelligibles à l’esprit humain, les idées archétypales et les phénomènes du monde invisible. La formule de Platon est donc avant tout, une devise, un critère de sélection et non pas un précepte discriminatoire, elle résonne à la fois comme une invitation à ceux qui veulent s’élever à la connaissance des idées pures, et comme un avertissement nécessaire aux étudiants inaptes à l’initiation, afin qu’ils ne viennent pas perdre leur temps à l’Académie. Le Grand Architecte de l’Univers est aussi le Grand Géomètre Quelques siècles après Platon, les gnostiques iront plus loin en parlant de géométrie sacrée » et en désignant Dieu le créateur des cieux et de la terre par l’attribut de Grand Géomètre ». Tout comme Platon, les gnostiques avaient aussi créé des Ecoles initiatiques dans la même intention et logique de pensée que l’illustre philosophe grec. C’est à peu près à cette époque qu’apparait l’expression Grand Architecte de l’Univers » entendue comme un synonyme du mot Grand Géomètre », comme le rappelle Blaise Pascal qui désignait explicitement Dieu par ce terme, ou comme Voltaire qui appellait Dieu l’éternel Géomètre ». Tout architecte est d’abord un excellent géomètre, cela va sans dire. En effet, le plan d’une cathédrale, comme le plan de toute œuvre d’architecture est un ensemble de formes ou de figures, conçus dans l’esprit de l’architecte, et qui par le travail » ou Art de la construction », se matérialisera en monument physique. De même, si l’Homme est le symbole d’une forme appelée corps humain », sa création en tant qu’être humain a suivi exactement le même processus dans l’Esprit du Grand Architecte de l’Univers. Reprenant cette conception des mystères de la création, les Hermétistes, les Alchimistes et les Kabbalistes, développeront tour à tour, leurs enseignements initiatiques en partant du principe qu’il existe une analogie entre les puissances créatrices du Géomètre Homme et celles du Grand Géomètre. Au-delà de leurs différences, ces écoles enseignaient que le Grand Architecte est une Lumière, une Energie cosmique qui investit les formes humaines, animales, végétales et animait toute forme visible, tout comme Socrate et Platon enseignaient que les idées pures descendaient du monde des archétypes pour devenir des pensées intelligibles dans l’intellect humain, ou sublimer les formes matérielles du monde sensible. Leur doctrine centrale tourne autour d’une même idée l’Homme est capable de déployer l’Art de manier la Règle, l’Equerre et le Compas confère l’aptitude mentale et psychique les pouvoirs divins à la base de la création des cieux et de la terre ces outils maniés dans un esprit géométrique approprié permettent de tracer » des formes géométriques mentales harmonieuses et capables de capturer les énergies spirituelles les idées pures éparses dans l’univers, de les rassembler et de les unir dans cette forme, autrement dit, de lui donner vie, force et puissance. C’est en cela que la géométrie de Platon est une science initiatique. Sans doute qu’en privilégiant l’expression Grand Architecte », les écoles gnostiques ont voulu mettre en exergue la fonction de constructeur du Géomètre divin, dès lors que leur enseignement ésotérique, originaire d’Egypte, plaçait le symbolisme de la construction du temple humain et du temple céleste au cœur de la transmission initiatique. L’initié gnostique est à même de créer des formes mentales selon les lois de l’art de la construction géométrique. C’est en cela que la symbolique maçonnique démontre clairement que la Franc-Maçonnerie moderne est l’héritière des anciennes écoles gnostiques, mais aussi l’héritière de Platon, le père du symbolisme géométrique. Le Franc-Maçon est aussi un géomètre et un constructeur de temple Être géomètre », c’est savoir manier l’Equerre, le Compas et la Règle. Ces instruments, notamment, l’Equerre et le Compas, sont essentiellement les outils immatériels de la géométrie sacrée enseignée dans toutes les écoles d’initiation depuis Platon. Sans le savoir, les Francs-Maçons sont les élèves de Platon. La géométrie est le nom par lequel Platon désignait le travail maçonnique » que le Franc-Maçon est appelé à pratiquer sur son âme, son intellect, sa personnalité, afin de construire son temple intérieur, ce Réceptacle de la Lumière qui luit à l’Orient de la loge. Cette construction ne peut se faire de manière juste et parfaite que si elle suit rigoureusement les règles de l’art maçonnique transmise secrètement à travers nos rituels initiatiques. Ce thème est au cœur de l’initiation du Compagnon Franc-Maçon. Les ancêtres Grecs et les gnostiques connaissaient donc le symbolisme de la Règle, de l’Equerre et du Compas autant ces instruments permettent de concevoir un plan de construction, de tracer harmonieusement les formes ou de mesurer, autant ils servent de support méditatif pour deviner et comprendre les mystères de l’âme, et les mystères de la construction des cieux et de la terre, notamment, le monde céleste du soleil de la lune et des astres, ainsi que le monde invisible des archétypes ou idées pures issues de la pensée créatrice des dieux. La Franc-maçonnerie spéculative remonterait-elle donc à Platon ? Vraisemblablement, oui tout ce qui vient d’être dit le prouve. Le Maçon spéculatif, c’est le Maçon de l’intellect, qui construit par sa pensée et ses qualités morales, des formes mentales selon la Science de la géométrie et l’Art de la construction, afin de construire son propre temple et celui de l’humanité, en s’inspirant des proportions pures et parfaites » du Temple céleste, conçu par le Grand Architecte de l’Univers. L’Equerre, le Compas, le Maillet ou la Truelle, la Pierre Brute, en un mot, tous les outils de la maçonnerie spéculative, sont immatérielles et relèvent essentiellement de l’art de la construction spirituelle. Une planche » maçonnique est appelée morceau d’architecture », pour signifier que l’œuvre de construction à laquelle se livre le Franc-Maçon est une œuvre intellectuelle, mentale voire psychique. C’est en cela que le Franc-Maçon est un Géomètre. C’est précisément et uniquement de cette géométrie-là que se réfère la fameuse phrase de Platon, celle qui est un Art » de la pensée, qui élève l’esprit à la compréhension des lois métaphysiques qui régissent les rapports entre l’Homme et l’univers.
Articles étiquetés comme “Nul n'entre ici s'il n'est géomètre en grec” Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Platon signification Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Platon signification 31 octobre 2021 4 Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre que signifie cette célèbre phrase de Platon ? Comment l’interpréter ? Tentative d’explication. Que nul…
4 Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre que signifie cette célèbre phrase de Platon ? Comment l’interpréter ? Tentative d’explication. Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » est la célèbre inscription que Platon aurait fait graver à l’entrée de l’Académie, son école d’Athènes. Platon 428-348 av. J-C est un idéaliste. Dans l’Allégorie de la caverne, il invite chacun à faire la différence entre le monde du sensible tout ce qui est perceptible par les sens, source d’erreur et d’illusion,et le monde des idées pures régi par la raison, c’est le monde du vrai, du beau, du bien et du juste. Or, on peut assimiler le monde des idées pures et raisonnables à la géométrie. En effet, raison est synonyme de construction logique, mathématique, démontrable, à l’image des théorèmes de géométrie. Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » constitue donc un rappel à l’ordre Platon n’accepte dans son école que ceux qui font preuve de discernement, c’est-à-dire ceux qui savent manier les objets de la pensée sans passion, sans affect, sans préjugé. Entrons plus en détails dans la signification de cette célèbre phrase de Platon. Lire aussi nos articles sur la géométrie et sur le mécanisme de nos perceptions. A l’origine, la géométrie du grec geômetrês mesure de la terre est la science de la mesure des terrains. Le terme peut aujourd’hui être défini comme la science de l’espace ». A noter que Pythagore, Thalès et Euclide sont les principaux fondateurs de la géométrie. La géométrie se fonde sur un raisonnement abstrait. Il s’agit de manipuler des objets imaginaires dont les caractéristiques sont parfaites. La représentation graphique de ces objets n’est quant à elle jamais parfaite, elle permet simplement de se représenter schématiquement ou symboliquement les objets étudiés. La géométrie peut aussi avoir des applications concrètes, par exemple à travers l’architecture. La géométrie constitue donc un certain rapport à la matière elle ne la nie pas mais l’idéalise. Elle est aussi une invitation à voir la perfection cachée dans la matière ; elle est l’interface entre la matière et le divin. La philosophie présente de nombreuses similitudes avec la géométrie comme cette dernière, elle utilise des outils, se fixe des règles, s’appuie sur des méthodes pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d’une vérité. Par exemple, la philosophie étudie des objets mentaux qui peuvent faire penser à des figures géométriques. Comme le géomètre, le philosophe utilise la mesure, la comparaison, le modèle, la ressemblance, la vérification ou l’analogie. Perceptions vs. géométrie. Nos perceptions sensibles sont très éloignées de la géométrie. Alors que l’espace géométrique est continu, infini et homogène, nos perceptions déforment sans cesse le réel. Par sa formule que nul n’entre ici s’il n’est géomètre », Platon nous encourage à dépasser le stade des sensations pour accéder à l’intelligible pur. Il nous incite à passer du partiel à l’universel, du relatif à l’absolu, et donc de l’erreur à la vérité. Une vérité qui ne dépend pas de nous, mais qui doit s’imposer à tout être sensé. Raisonner en géomètre, c’est donc renoncer à la part illusionnée de nous-mêmes, celle qui nous fait aborder le monde par les fausses évidences, l’ego, les habitudes, les impressions, les stéréotypes, les préjugés, les affects ou les passions. C’est laisser son individualité le moi » partiel à la porte de l’
que nul n entre ici s il n est geometre